Cabinet dentaire, Docteur MAIRET à Noé

Que se passe-t-il quand le parodonte est malade ?

Les gencives saines sont roses et fermes. Elles ne saignent pas. Le sillon entre la gencive et la dent, est de 1 à 2 mm de profondeur.

Quels sont les signes de parodontite ? Un ou plusieurs de ces 8 signes :

• Saignements des gencives lors du brossage, en mangeant ou bien spontanément,
• "diminution" des gencives ou au contraire des gencives "gonflées", rouges, qui se décollent des dents,
• Sensibilites au froid, au chaud, au sucré, sur les racines exposées,
• Suppurations : écoulement entre la gencive et les dents, éventuellement abcès.
• Une mauvaise haleine persistante.
• Des mobilites : des dents "balancent",
• D'où tassements alimentaires en mangeant,
• Et migrations dentaires : des dents sont "plus longues" ou s'écartent.

Les maladies parodontales sont des maladies infectieuses principalement bactériennes. L'atteinte des tissus de soutien dentaires est souvent masquée. Autour des dents se forment des "poches", à l'intérieur desquelles les germes se développent. Elles sont aussi provoquées par des espèces non-bactériennes : des parasites (souvent des amibes) présents en grand nombre dans la poche gingivale, des levures (Candida) et des virus (herpès). Ces maladies peuvent affecter, selon leur forme, quelques dents ou toute la denture.

Conséquences dentaires des parodontites

• Mobilités dentaires et "déchaussement":

Le système d’ancrage des dents est détruit peu à peu, les dents bougent. La “fuite” de l’os vers l’extrémité de la racine est suivie par la gencive : la racine apparaît peu à peu, c’est le "déchaussement" des dents. Si aucun traitement n’est entrepris, la destruction continue jusqu’à la perte de dents.

• Abcès parodontaux : La destruction des tissus de soutien provoque la formation de poches parodontales, véritables nids de bactéries à l’origine d’abcès parodontaux localisés qui se traduisent par des douleurs et le gonflement de la gencive.

Des maladies cycliques :

Les maladies parodontales évoluent par cycles avec des périodes d'activité où la destruction des tissus est importante, alternant avec des périodes de silence. L'apparition des phases actives est assez imprévisible d'où la nécessité de contrôles fréquents. Le moindre relâchement des soins locaux ou de la fréquence des contrôles peut permettre à la maladie de récidiver.